MTV n’est plus ce qu’elle était, Kim Gordon et Thurston Moore ont fini par divorcer, notre alimentation s’est améliorée (je ne mange plus de bavarois à la framboise chimique du Dr Oetker depuis 1997), Daria Morgendorffer radote depuis 12 ans, la mode a évolué même si officiellement on a toujours le droit de porter des robes à fleurs avec une veste en jean et des motardes, on ne peux plus s’échanger de K7 ni de disquettes, on a compris depuis longtemps que Jurassic Park n’est pas un film d’auteur, la musique grunge est morte (tout comme la new wave d’ailleurs ou le bon hip-hop), la Playstation est retournée au placard, on se souvient de la guerre du Koweït, de la chute de l’URSS ou de l’ouragan Mitch, bref que des bonnes nouvelles (ah si, Nelson Mandela est devenu président de l’Afrique du Sud quand même !!), on a toujours pas pris le tunnel sous la manche et on a enfin osé avouer qu’on a toujours détesté Green Day.
Bon, alors, que nous reste-t-il de toutes ces années durant lesquelles nous avions à peu près entre 10 et 20 ans ?
Et bien, il nous reste Winona Ryder.
Depuis le Winona Gate, elle tourne peu. Les derniers films dans lesquels je l’ai vu (Black Swan et Les vies privées de Pippa Lee) ne sont pas super récents. Cet automne, elle est l’égérie de Rag&Bone. Mais pour moi, elle restera « Winona Forever ».
P.S. : Chère Winona, sache que Reality Bites de
Ben Stiller est pour moi un des films emblématiques de la génération X.
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