mardi 3 novembre 2015

Le foie de morue, c'est bon, mangez-en !!

Quand j'étais petite, mon père mangeait du foie de morue. Certains dimanches soirs, quand chacun à la maison grignotait un peu ce qu'il voulait, il ouvrait une boîte de foie rien que pour lui, faisait griller du pain, le tartinait de beurre, y ajoutait le foie de morue puis pressait quelques gouttes de citron sur le dessus et croquait le tout à pleine dent.

Aujourd'hui, mon père mange toujours du foie de morue. De temps en temps. Exceptionnellement.

Il faut croire que les cuillères d'huile de foie de morue qu'on lui faisait ingurgiter enfant n'ont pas eu raison de son goût pour les produits dérivés de ce poisson. 

Depuis que je ne vis plus chez mes parents (il y a de ça fort longtemps), il m'arrive de manger moi-même du foie de morue. Deux fois par an peut-être..., j'en ressens l'envie. Je le mange aussi sur du pain grillé avec plein de citron mais sans beurre (c'est assez gras pour moi cette petite chose !!). La plupart du temps, je trouve cela délicieux même si au fond, j'en suis très vite écœurée. 

Indéniablement, cela me rappelle toujours mon père et je me revois petite dans la maison qui m'a vu grandir. C'est ma madeleine de Proust à moi. 

Quand j'évoque cet aliment autour de moi, j'ai l'impression que beaucoup de gens le déteste. C'est dommage, il paraît que c'est plein de bonnes choses : vitamines, Bêta-carotène, phosphore, fer, cuivre, sélénium, iode et j'en passe... Pour moi, c'est un peu un aliment oublié, à tort.



Rassurez-vous, ceci n'est pas un article sponsorisé. J'ai juste manger du foie de morue ce week-end et je trouve qu'on en parle pas assez (du foie de morue, pas de ce que je mange !!)

samedi 3 octobre 2015

Kanelbullar

Hier soir en rentrant chez moi, j'ai été prise d'une envie soudaine de faire des Kanelbullars, autrement dit des petits pains suédois à la cannelle et au sirop d'érable. Bon, au final, les miens ne ressemblent pas vraiment à ceux de la photo de la recette mais ils n'en sont pas moins bons quand même !!


Ingrédients pour 12 petits pains:
325g de farine / 60g de beurre / 2 càc de levure de boulanger / 25g de sucre roux / 20g de sirop d'érable / 140 ml de lait / 1 œuf / 1 càc de cannelle / 1 pincée de sel.

Pour la garniture:
60g de beurre / 50g de sucre roux / 1 càc de cannelle / 2 càc de sirop d'érable.

1. Dans un saladier, mélangez la farine et le beurre, jusqu'à ce que ce dernier soit totalement incorporé. Ajoutez le sel, le sucre et la cannelle.

2. Fouettez l’œuf, versez-en la moitié dans un ramequin pour plus tard, ajoutez le lait légèrement chauffé et dans lequel vous avez dilué la levure et le sirop, puis mélangez. 

3. Incorporez le second mélange au premier. Pétrissez à la main puis laissez reposer environ une heure.

4. Une fois que la pâte a gonflé, abaissez-la au rouleau sur un plan de travail fariné et formez un grand rectangle de 2 cm d'épaisseur.

5. Dans un bol, préparez la garniture en mélangeant le beurre fondu, le sucre, la cannelle et le sirop, puis étalez-la intégralement au pinceau sur la pâte.

6. Roulez l'ensemble dans le sens de la longueur et découpez 12 tranches. Placez les sur la plaque de votre four recouvert de papier sulfurisé ou d'une plaque en silicone. Laissez lever à nouveau 1/2 heure.

7. Pendant ce temps, préchauffez le four à 200°C, badigeonnez les petits pains avec le reste d’œuf, recouvrez les petits pains de quelques gros grains de sucre (facultatif) et enfournez 10 minutes à la même température. 


Cette petite brioche est célébrée chaque année en Suède le 4 octobre, je ne suis donc pas tombé très loin niveau timing... 


 Crédit photo : Greenhuahine

vendredi 2 octobre 2015

Le cake aux fruits confits

Moi, j'aime bien de temps en temps faire des cakes aux fruits parce que 1/ ça fait plaisir à mon chéri et 2/ ça termine le petit déjeuner en beauté.


Par ici la recette...

Ingrédients:
  •  150g de beurre
  •  150g de sucre roux
  •  225g de farine
  •  1 paquet de levure
  •  150g de fruits confits assortis
  •  1/2 verre de rhum
  •  1 citron non traité
  •  4 œufs
  •  raisins secs 
  •  amandes entières ou émondées
 
1. Faites gonfler les raisins secs dans le rhum sur feu doux sans faire bouillir. Ajoutez les fruits confits coupés en dés et le zeste du citron râpé, laissez macérer.

2. Dans une terrine, battez le sucre et le beurre en pommade, ajoutez les oeufs un à un en mélangeant énergiquement à chaque fois. Travaillez pour obtenir une crème lisse. Ajoutez la macération, puis la farine tamisée avec la levure. La pâte doit être assez épaisse, c'est sa consistance qui retiendra les fruits.

3. Chemisez votre moule à cake de papier sulfurisé ou beurrez-le généreusement et tapissez-le de sucre roux. Remplissez-le, la préparation doit occuper environ les 3/4 du moule. Répartissez quelques amandes sur le dessus. 

4. Mettez votre moule dans un four chaud à 200°C. Au bout de 20 minutes, baissez le four à 160°C le temps de terminer la cuisson (3/4 d'heure à peu près suivant le four). Surveillez la couleur, vérifiez la cuisson à l'aide de la pointe d'un couteau. Prolongez-la si nécessaire.

5. Démoulez sur une grille et laissez refroidir (le manger tiède est encore meilleur !!). Have a good brunch !!


samedi 26 septembre 2015

Clément Jolin

Conversational Style             



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vendredi 18 septembre 2015

Les vacances à l'Ile de Ré

Non, non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas faire comme tout le monde un énième billet sur "comment j'ai passé de superbes vacances à l'Ile de Ré" à grands coups de photos idylliques.
Non.
Je vais juste vous dire pourquoi j'ai aimé cet île.

Alors, voilà, j'y viens... J'ai beaucoup apprécié les charmes de cette île parce que :
1/ C'est plutôt sauvage : la plage, des galets qui déchirent les pieds, des champs de vignes et des champs tout court... avec des ânes... ou pas d'ailleurs;
2/ C'est préservé de toutes constructions sauvages et de béton disgracieux : point d'immeubles gigantesques à l'horizon ni même de lotissements. Le seul béton que j'ai aperçu est celui de la future digue du Boutillon situé entre La Couarde-sur-Mer et Ars-en-Ré, construite suite au passage de la tempête Xynthia dont acte;
3/ Il n'y a pas de panneaux publicitaires donc pas de matraquage commercial et c'est fou ce que ça peut faire du bien. Le 1er jour, nous avons désespérément cherché le supermarché que seuls les locaux sont capables d'indiquer avec des expressions bien à eux ("Après la petite tresse, prenez à droite". Ok mais qu'est-ce donc qu'une petite tresse ??);
4/ On trouve des constructions signées Vauban et ça me fait presque sentir chez moi, à Saint-Malo;
5/ C'est le paradis des vélos, vous faites du sport sans vous en rendre compte, et contrairement aux autres îles, c'est tout plat (Vous avez déjà essayé de faire du vélo à Belle-Ile-en-Mer ou à Jersey ? Je vous le déconseille...);
6/ En été, le soir il fait encore bon et on peut dîner et rester dehors jusqu'à plus d'heure. C'est suffisamment rare chez moi pour être signalé ici !!

Et parce que malgré tout, je ne peux m'en empêcher, je poste une photo carte postale, très clichée et pourtant réelle de l'Ile de Ré.




Crédit photo : Guillaume Chauveau.

jeudi 17 septembre 2015

Rubrique littéraire




Trois semaines de vacances, trois romans lus. 

Le premier, c'est Fairyland d'Alysia Abbott. Je me suis dépêchée de le lire car j'ai entendu quelque-part que Sofia Coppola en a acheté les droits  pour en faire un long-métrage. Je ne sais pas si cela est vrai mais comme je peux être parfois trèèèèès longue à finir un roman, j'ai préféré assurer le coup.
Ce roman, c'est l'histoire de son auteur. Plus particulièrement de son enfance, à San Francisco, avec son père dont elle découvre en grandissant qu'il est homosexuel sans s'être réellement jamais posée la question. Steeve, le père justement, est écrivain, ou plutôt poète, et sa prose est disséminée un peu partout dans le roman, faisant écho à l'histoire personnelle de sa fille. L'histoire n'est pas vraiment romancée, elle est racontée de manière directe, sans artifice, les souvenirs ne sont pas enjolivés par le temps. Cela aurait pourtant pu être le cas mais l'écrivain a choisi l'honnêteté, la franchise de raconter à ses lecteurs comment, malgré la maladie de son père, elle a décidé en devenant une jeune femme de s'émanciper de cet homme parfois si peu présent physiquement mais dont l’œuvre avait pris trop de place dans leurs vies respectives. Avec cet ouvrage, elle rend en quelques sorte hommage au travail parfois incompris de son père, Steve Abbott.

Le deuxième est celui qui m'a certainement le plus pris aux tripes. Il s'agit du dernier livre de Tracy Chevalier, l'auteur de La Jeune Fille à la Perle, qui se nomme La Dernière Fugitive. Celle-ci est une jeune fille de la communauté des mormons dans l'Angleterre du XIXème siècle qui décide de quitter son pays pour les États-Unis où sa sœur est promise à un jeune quaker récemment émigré. Le voyage en bateau est interminable et épouvantable, sa sœur finit par succomber à la fièvre jaune et notre héroïne se retrouve seul dans un pays parfois violent dont elle ne connait ni les mœurs, ni les coutumes. Sur sa route, elle rencontre de nombreux personnages, auxquels on se surprend à s'attacher malgré leur caractère rude et rêche, et découvre l'existence de ce que l'on appelle depuis cette époque le "chemin de fer clandestin".
C'est surtout l'écriture fluide et franche de l'auteur qui m'a séduite. Mais le caractère de l'héroïne n'y est pas non plus pour rien. Elle, timide et réservée, parvient au fil de l'histoire à affirmer à des personnes dont elle ne connait quasiment rien, sa passion inébranlable pour la liberté. Ce roman met aussi en exergue les profondes différences entre le Nouveau et l'Ancien Continent.

Le troisième et dernier livre de mon été est le dernier roman de Philippe Djian, Love Song. Bien qu'aimant beaucoup cet auteur (le dernier livre lu est Oh... et j'ai littéralement adoré cet ouvrage), j'ai acheté celui-ci un peu à reculons parce que le titre ne m'inspirait pas. Bon et bien au final, Philippe Djian est toujours Philippe Djian. Cynique, osé, bourru, noir. Mais attention, ne vous méprenez pas sur ce que je dis, Philippe Djian n'écrit jamais deux fois le même roman. Non, il se réinvente à chaque fois et accouche sur le papier de personnages qui, bien qu'ici misérables (enfin, c'est mon point de vue) n'en sont pas moins attachants. Les situations ne sont pas en reste, toutes plus invraisemblables les unes que les autres comme celle où le héros permet à son ami paraplégique de marcher à nouveau après l'avoir poignardé. Ce que je dis n'est peut-être pas très clair ? Bon et bien, il ne vous reste plus qu'à lire le livre... (et les deux autres aussi ;)

mercredi 3 juin 2015

Thurston Moore - "The Best Day"

Wim Claessen

En ce moment, Wim Claessen est à la galerie "Vue Sur Mer" à Dinard.

Croisement

Contre-jour

Silence Landscape - 2013


Zonder Title - 2013


Coast - 2012


Schemering - 2012

Dijk - 2012

Plus d'infos sur www.galerievuesurmer.com

samedi 30 mai 2015

Watching movies #2

  1. Palo Alto de Gia Coppola


     2. Les châteaux de sable d'Olivier Jahan



     3. La Vénus à la fourrure de Roman Polanski



    4. Laurence Anyways de Xavier Dolan



5. Mad Max : Fury Road de George Miller


samedi 23 mai 2015

Le monde en miniature de Frank Kunert

Exposition Wunderland à La Chambre de Strasbourg jusqu'au 7 juin 2015.

Drive-in - 2012


Menu à deux - 2009


Plein sud - 2004


Transmission en direct - 2012


Hôtel Bellevue - 2011


jeudi 14 mai 2015

Selah Sue - Feel

Tarte tomates sardines

Ingrédients
  • 1 pâte feuilletée pur beurre
  • 4 belles tomates bien mûres
  • 1 boîte de sardines entières à l'huile
  • 1 bouquet de basilic
  • 3 cl d'huile d'olive
  • concentré de tomates
  • parmesan
  • sel, poivre
  • herbes de Provence


  • Préchauffez le four à 180°C, déroulez la pâte et laissez-la à température ambiante.
  • Coupez les tomates en rondelles et mettez-les à égoutter avec un peu de sel pour qu'elles perdent leur eau. Pendant ce temps, préparez le pistou en mixant les feuilles de basilic avec l'huile d'olive (la quantité d'huile est donnée à titre indicatif), y ajoutez du parmesan râpé selon votre goût.
  • Enfournez la pâte dans un plat à tarte afin de la précuire légèrement.
  • Egouttez les sardines.
  • Disposez dans le fond de la pâte une fine couche de concentré de tomates et recouvrez-la avec le pistou.
  • Disposez ensuite les rondelles de tomates, salez et poivrez généreusement, puis les sardines préalablement divisées en deux et débarrassées de leur arête centrale.
  • Parsemez d'herbes de Provence.
  • Mettez au four au moins 1/2 heure.
  • Dégustez avec une bonne salade de jeunes pousses.

dimanche 29 mars 2015

Watching movies

Petite revue, en couleur et dans le désordre, des films vus et aimés dernièrement.

1. Maps to the stars de David Cronenberg




2. Jersey boys de Clint Eastwood

3. Factory girl de George Hickenlooper

4. Le rôle de ma vie de Zach Braff


5. Les marches du pouvoir de George Clooney


6. Bliss de Drew Barrymore

7. New York melody de John Carney

8. Mother and child de Rodrigo Garcia

9. The Homesman de Tommy Lee Jones