samedi 10 janvier 2015

Nos étoiles contraires

Avant de me prêter "Nos étoiles contraires" de john Green, la gentille A. m'a d'abord raconté l'histoire en deux ou trois mots avant d'ajouter, devant ma mine renfrognée, que ce n'était absolument pas triste ni ne sombrait jamais dans le pathos.


Dès les premières lignes, l'histoire s'est confirmée. Hazel, 16 ans et atteinte d'un cancer rencontre Augustus, qui lui est en RC (comprenez Rémission Complète). A priori, pas vraiment le genre de roman dans lequel j'ai envie de me plonger tête baissée.

Confiante et curieuse, j'y suis allée quand même et je suis toujours là pour en parler, c'est donc que tout va bienJ'ai passé un dimanche entier avec Hazel et Augustus, d'abord dans mon lit, puis dans la salle de bain, ensuite dans la cuisine pour finir ramassée en boule sur mon canapé. Autant dire qu'à la fin de la journée, Hazel, Gus et moi étions vraiment intimes. C'est vraisemblablement pour cette raison que je n'ai pas essayé de réprimer mes sentiments quand mes yeux sont devenus tout humide de larmes.

Ensuite, j'ai fait traîner le dernier chapitre trois jours durant sur ma table de chevet parce que j'avais trouvé que la journée du dimanche avait filé trop vite. Un peu comme quand vous passez un week-end entier entre amis et qu'au moment de se quitter, vous vouliez suspendre le temps.

Quand j'ai rendu son livre à la gentille A., nous avons échangé un sourire entendu. Et dire qu'il paraît que le film est pire que le livre...



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